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L’exposition "1871 & 1911, un héritage à redécouvrir" met en lumière le Reichsland Elsaβ-Lothringen, cette Alsace-Lorraine allemande qui, en l’espace de quarante ans, développe une identité propre à bien des égards. 150 ans après 1870 et un siècle après la reconquête des "provinces perdues" par la France, l’héritage de la "Terre d’Empire" est encore bien vivace, continuant d’assurer la singularité et le rayonnement de l’Alsace et du Kochersberg en matière architecturale, culturelle, économique, juridique, religieuse ou sociale.
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1871, l’Alsace-Lorraine est intégrée à l’Allemagne en cours d’unification
L’exposition présente brièvement la Guerre franco-prussienne et la création d’un "Reichsland" composé de l’Alsace, à l’exception de Belfort, et d’une partie de la Lorraine. Intégrée au nouvel Empire allemand, la population locale fait face à un dilemme : rester dans le nouveau Reichsland Elsaβ-Lothringen et ainsi devenir allemande ou rejoindre la France et opter pour la nationalité française.
Une "Belle Époque" Alsacienne-Lorraine ?
La Terre d’Empire profite de la prospérité d’une Allemagne devenue la première puissance économique d’Europe au tournant du XXe siècle. Le dynamisme des usines mécaniques et textiles, des associations animant la vie culturelle et sportive, le développement de l’activité bancaire, des infrastructures routières et ferroviaires, un nouveau style architectural et le rayonnement de la Kaiser-Wilhelms-Universität marquent profondément le Reichsland. De même, l’adoption des lois sociales bismarckiennes, la création des sociétés à responsabilité limitée ou l’entrée en vigueur du Code civil allemand constituent des avancées majeures pour une Alsace-Lorraine qui, à partir des années 1890, évolue vers une autonomie politique et juridique élargie, jusqu’à obtenir une Constitution en 1911.
Le droit local, symbolique de l’héritage du Reichsland
Après-guerre, l’ensemble du droit français n’est pas réintroduit dans les "provinces reconquises". Ainsi, jusqu’en 1925, la désannexion provoque indirectement la formalisation, dans l’ordre juridique français, d’un corpus propre aux départements recouvrés et toujours en vigueur : le droit local alsacien-mosellan. Une présentation de l’histoire et de l’actualité de ce droit particulier, réalisée en collaboration avec l’Institut du Droit Local, conclut cette exposition.
- Dimanche 3 avril 2022 – Salle du Kœur du musée
Le régime local des cultes : du statu quo de 1919 au droit contemporain
Anna IMHOF, docteure en droit comparé, Juge au Tribunal administratif de Karlsruhe.
Emilien RHINN, docteur en histoire du droit et des institutions. -
Dimanche 18 septembre 2022 – Salle du Kœur du musée
Alsace-Lorraine, Alsace-Moselle et contexte colonial (1871-1924)
Jean FAIVRE, chargé d’enseignement à l’Université de Haute-Alsace, ancien assistant parlementaire européen.
Emilien RHINN, docteur en histoire du droit et des institutions. -
Dimanche 2 octobre 2022 – salle du Kœur du musée
Robert Schuman, un Père de l’Europe père du droit local
Christian PENNERA, Jurisconsulte du Parlement européen.
Emilien RHINN, docteur en histoire du droit et des institutions.
Les châles et tabliers des Alsaciennes, séduisent par leur élégance, leur chatoiement et la richesse de leurs motifs. La Maison du Kochersberg les met en lumière au rez-de-chaussée du musée.
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Les tabliers des alsaciennes
Jusqu’en 1830 le tablier est porté aussi bien en ville qu’à la campagne. En lin blanc, de facture simple, il sert aux travaux domestiques.
Vers 1830 apparaissent les tabliers chatoyants en soie, satin de Chine ou taffetas. Ils agrémentent les tenues des femmes lors de cérémonies ou pour se rendre à l’église.
À la fin du XIXe siècle, les tabliers, en soie ou satin noir, brodés, sont très raffinés. Ils sont souvent rehaussés de semis de petites fleurs ou de bouquets et, dans le Kochersberg, de guirlandes de fleurs des champs.
Les châles traditionnels des alsaciennes
Le châle apparaît aux environs de 1835 dans le costume traditionnel féminin. Les maraîchères des faubourgs de Strasbourg mettent un petit fichu et les femmes du pays de Hanau portent un châle dont les pans sont rejetés en arrière par-dessus les épaules.
Sous l’Empire, de grands châles en soieries de Lyon, à longues franges et de couleurs chatoyantes, sont portés dans les campagnes alsaciennes, drapés sur la poitrine ou avec les deux pans croisés à la hauteur de la taille et noués dans le dos. En cachemire, laine fine ou satin de Chine, les châles d’un coût très élevé sont portés les jours de fête.
Les plastrons (Vorstecker), richement décorés de motifs populaires, se plaçaient derrière les lacets du corsage. Ici des rosettes façonnées par trois évoquent le symbole de la Trinité.
Ces chefs-d’œuvre d’élégance qui mettent en valeur les femmes, quel que soit leur âge et leur condition sociale, vous attendent à la Maison du Kochersberg à Truchtersheim.
Le Trèfle, 32 rue des Romains - 67370 Truchtersheim
Tél : 03 88 69 76 29 - Fax : 03 88 69 73 10